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Consultation pour un coeur irrité


Echos de la prédication du 24 février 2019 | Genèse 4.1-15


Est-ce que vous vous rappelez la dernière fois où vous vous êtes énervé sur quelqu’un, ou suite à une circonstance particulière ? Pour quelle raison cela vous est-il arrivé ? Et qu'est devenue cette colère ?


Poursuivant dans notre série intitulée "Soigner le coeur blessé", nous nous tournons à présent vers la colère et ses conséquences, en nous penchant sur le récit de Genèse 4.1-15 : Une consultation divine auprès de Caïn. Dieu s'y révèle en effet comme celui qui peut nous ausculter, celui qui nous offre ses prescriptions pour enrayer la maladie, et celui qui prend soin de nous jusqu'au bout pour ouvrir la voie à la guérison.


À Caïn qui s'est mis en colère, Dieu propose une question : "Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est abattu ?" Faire recul sur lui-même et réfléchir aux raisons de sa colère. C'est à cet exercice que Dieu invite Caïn. La colère n'est rien de mauvais en elle-même. Dans un premier temps, cette émotion humaine est simple réaction à une situation qui nous pose problème, nous paraît injuste. Mais il nous faut en discerner la source pour savoir si elle est bien justifiée et la traiter de la bonne manière. S'ouvrir à Dieu pour lui remettre des émotions qui pourraient nous emporter, et lui demander de nous conduire. Mais Caïn reste enfermé dans sa colère, convaincu de son bon droit.


Le sage médecin divin donne alors un avertissement : cette colère, si elle n'est pas maîtrisée, pourrait faire grand tort. Derrière elle, le péché est là, tapi et prêt à bondir pour entraîner Caïn dans ses excès. La prescription divine est simple : "toi, domine-le". Ne te laisse pas entraîner par le péché ! "Oui je suis en colère, je ressens de l’amertume, j’ai du ressentiment pour untel, mais je ne me laisserai pas entraîner à dire ou à commettre quelque chose que Dieu désapprouverait." Pour marcher dans une telle voie, nous aurons besoin de Dieu. Faire appel à lui montre notre résolution à fermer notre coeur au mal, peu importe les émotions que nous ressentons. Et c'est lui qui peut réellement nous secourir.


Mais Caïn laisse libre cours à sa colère, et il tue son frère innocent. Dieu reste malgré tout présent à ses côtés, même si Caïn est absent devant lui, insensible à son : "Où est ton frère ?". De médecin on voit alors que Dieu se fait juge. Non pas qu’il renonce à agir en tant que médecin, mais la sentence vise à ouvrir le coeur de Caïn. La sanction est thérapeutique et salvatrice, elle est un remède pour extraire le péché du coeur. Face à celle-ci, Caïn craque enfin, il avoue sa faiblesse. C’est trop lourd, il est percé à jour et cela lui fait mal. Et alors que Caïn parle du fond de son coeur, s’ouvre, Dieu est à son écoute. Il répond à sa prière. Cette ouverture de Caïn donne de l'espace pour que Dieu puisse effectivement prendre soin de lui.


S’il nous est parfois difficile de discerner la cause de nos colères et de les maîtriser, osons ouvrir notre coeur à Dieu. La prière provoque une ouverture qui est essentielle pour que nos coeurs ne soient pas gagnés par les conséquences dramatiques que peut avoir la colère. Cette ouverture sera le point de départ qui nous permettra ensuite de traiter de la meilleure manière les sources de notre colère. Il y a parfois bien du chemin à faire, mais Dieu prendra soin de nous...


Le texte et les enregistrements audio et vidéo de nos prédications sont disponibles chaque semaine pour les personnes ayant demandé à recevoir notre lettre d’information.

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