
Echos de la prédication du 17 février 2019 | Psaume 51
Ce que l'on trouve dans notre coeur ne nous réjouit pas toujours… Nos coeurs sont souvent lourds, encombrés, fatigués, agités… Ne pourrions-nous pas avoir des coeurs pleins de joie, de paix, de force? Des coeurs attachés à Dieu, calmes et résolus? Des coeurs libres de l'agitation qui est si souvent la leur? Comment avoir des coeurs qui soient réellement sources de vie, pour nous et autour de nous?
Jusqu'à Pâques, nous aurons au Cépage une série de six prédications autour de ce sujet : "Soigner les coeurs blessés". Et pour entamer cette série, la lecture du Psaume 51 nous conduit vers deux idées-clés : Oser le diagnostic, et redécouvrir le Dieu médecin.
Le Psaume 51 est bien connu comme psaume de repentance. Le roi David, qui a commis un adultère et fait assassiner le mari trompé, prend conscience de son crime. Et devant le Seigneur qu'il sait avoir gravement offensé, il se montre boulerversé par ce qu'il a fait. Il prie pour le pardon de ses fautes, mais il ne le fait pas à la légère. D'un verset à l'autre, il constate les ravages sur son coeur de cette terrible maladie qu'est le péché.
Alors que tant d'humains (et nous aussi trop souvent) préfèrent se voiler les yeux devant cette réalité, cherchent à échapper à leur responsabilité, David ose le diagnostic. Car ceux qui reconnaissent l'état de leur coeur ont de l'espoir. David a vu où il en était, mais il se présente avec confiance devant Dieu : "O Dieu, tu n'écartes pas un coeur brisé et contrit" (Psaumes 51.19).
Et c'est sur ce chemin que le roi David s'ouvre au Dieu médecin. Qu'attendons-nous lorsque nous présentons nos fautes à Dieu ? Qu'il nous donne rapidement un pardon qui nous permettra de retourner à nos affaires comme avant ? Le pardon est bien sûr essentiel. Mais David espère bien plus que la remise de sa dette : dans ce psaume, il s'adresse à un Dieu qui peut nous guérir de nos infirmités spirituelles (voir aussi Psaumes 41.4 ; 103.2-3 ; Jérémie 3.22).
Pouvez-vous voir Dieu comme le médecin qui vous veut du bien? C'est aussi ainsi qu'il s'est révélé en Jésus-Christ. Jésus-Christ, dans son amour, nous a montré l'étendue de notre misère, de notre maladie : l'humanité est tellement malade que lorsqu'elle a été mise en présence du seul juste elle a choisi de le tuer. À la Croix, il a porté la culpabilité qui était la nôtre pour que nous puissions recevoir le pardon et nous présenter devant Dieu avec nos maladies. Par son exemple, par ses paroles, et par le Saint-Esprit qu'il a envoyé dans son Église, il veut nous guérir en profondeur de notre attachement au péché. Il veut restaurer nos coeurs.
Sommes-nous donc prêts à faire le diagnostic, à observer ce qui se passe dans nos coeurs, à le remettre entre les mains du plus grand des spécialistes et à suivre ses prescriptions? Ses paroles, ses commandements, sont autant de précieux remèdes pour nos vies. Pour nos âmes comme pour nos corps, il n'y a nul médecin comparable à lui, si plein de compassion et de savoir-faire. C'est par ses soins que nous pouvons espérer la guérison.
Si Dieu est ce médecin à qui je peux confier mon coeur, qu'est-ce que cela change dans ma relation avec lui ?
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