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Pâques... le chemin nouveau...


Echos de la prédication du 21 avril 2019 | Jean 20.1-18 |


Très tôt le dimanche de Pâques Marie de Magdala et d’autres femmes sont en chemin vers la plus grande nouvelle de tous les temps, sans le savoir encore. A première vue elles ne sont qu’en chemin vers le tombeau pour embaumer le corps de Jésus.


Quand Marie arrive au tombeau et découvre que la pierre n’est plus devant l’entrée. Cela la chamboule tellement qu’elle commence à courir auprès des disciples Pierre et Jean pour leur annoncer que le Seigneur a été enlevé et que les femmes ne savent pas où on l’a mis. Cette nouvelle fait courir Pierre et Jean à leur tour. Jusqu’au milieu du récit de la résurrection dans l’Evangile de Jean au chapitre 20, les choses s’enchaînent vite, tout le monde court (ou presque). Nous nous posons la question : qu’est-ce qui nous a fait courir, nous, ces derniers temps ?


Pierre et Jean, eux, courent au tombeau. Et l'artiste suisse Eugène Burnand a représenté cette scène dans un tableau saisissant :

« Les disciples Pierre et Jean courant au Sépulcre le matin de la Résurrection » (Eugène Burnand - 1898)

Inquiétude, angoisse peuvent se ressentir ici. Comme le texte de Jean, le tableau est plein de mouvement.


Pierre et Jean entrent dans le tombeau et comprennent à la manière dont les linges funéraires y sont posés que Jésus a dû passer à travers ces linges, ce qui confirme que personne n’a volé le corps, mais que Jésus est entré dans une vie toute nouvelle, dans LA Vie.


C’est ensuite que le récit ralentit. Marie attristée est restée au tombeau où elle est interpellée par deux anges qui lui demandent pourquoi elle pleure. Peu après Jésus lui pose la même question, mais elle ne le reconnaît pas tout de suite, car elle ne s’attend pas à le voir. Et nous, voyons-nous Jésus, sommes-nous attentifs aux traces de sa présence dans notre vie, ou sommes-nous tellement occupés par nos attentes et nos besoins ?


Quand Jésus l’appelle par son prénom, Marie le reconnaît. Jésus appelle aussi chacun de nous par notre nom. Sa voix nous est-elle familière ? Dans quelles circonstances sommes-nous le plus attentifs à sa voix ? Certainement pas quand nous sommes en train de courir comme les personnages au début du récit, mais plutôt quand nous ralentissons comme Marie pour le rencontrer.


Dans la suite, Jésus encourage Marie à avancer sur un nouveau chemin, celui d’une nouvelle relation avec lui et avec Dieu, son Père. Sommes-nous prêts à ce que notre relation avec le Seigneur change au fur et à mesure que nous avancions avec lui, à nous ouvrir aux nouveaux horizons qu’il nous propose, à un nouveau mode de

relation ?


Jésus ne restera pas physiquement sur cette terre, mais il montera vers le Père qui est devenu aussi le Père de Marie, des disciples et de tous ceux qui croiront après eux. Ceux qui croiront que Jésus est mort pour réparer la relation brisée entre nous et Dieu, qu’il est mort pour porter les fautes et les souffrances du monde entier. Et qu’il est le ressuscité, le tout premier à entrer dans une vie qui n’aura pas la mort pour fin.


Comme Marie nous recevons la mission incroyable d’annoncer la bonne nouvelle de la mort vaincue, de Jésus ressuscité pour une vie complètement différente, de Jésus devenu notre frère et Dieu devenu notre Père.


Il n’y a pas de meilleur encouragement à ralentir notre course ces prochains temps, pour prendre le temps de rencontrer Jésus, pour être nourris par lui, et ensuite continuer notre route sur ce nouveau chemin.


Le texte et les enregistrements audio et vidéo de nos prédications sont disponibles chaque semaine pour les personnes ayant demandé à recevoir notre lettre d’information.

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