Méditation en écho à la prédication du 8 avril 2018 – 1 Jean 1.8-2.2.

Sommes-nous prêts à regarder en face notre péché, nos fautes, les choses que nous faisons sans tenir compte de Dieu ? Certains des lecteurs de l’apôtre Jean avaient semble-t-il des problèmes à cela… probablement comme tous les êtres humains.
Ainsi, certains s’imaginaient ne plus être sous l’influence du péché, se faisant des idées sur leur propre cœur. D’autres pensaient peut-être arriver à bien gérer cette influence, parvenir à la canaliser pour ne plus pécher. Mais Jean balaie ces illusions.
Certes, les chrétiens sont appelés à ne plus pécher, à marcher dans la lumière, mais cela ne se fera pas en fermant les yeux sur la réalité et les manifestations de ce péché dans notre vie. Jean propose une autre voie : confesser, reconnaître le péché devant Dieu lorsqu’il se manifeste dans notre vie. Reconnaître le mal là où il est, et savoir le nommer devant Dieu pour recevoir son pardon et apprendre à marcher dans ses voies.
Mais n’est-il pas risqué d’admettre ses erreurs, ses manquements ? Jean rassure ses lecteurs, ceux qu’il appelle ses « enfants » en témoignage de son affection pour eux : c’est avec l’assurance du pardon que nous pouvons nous approcher de Dieu. En effet, la présence de Jésus-Christ aux côtés de Dieu le Père est le gage de ce que son œuvre en notre faveur, le sang qu’il a versé pour nous, a été accepté en échange de notre libération.
Ainsi, grâce à Jésus-Christ, tout homme ou toute femme qui se tourne aujourd’hui vers Dieu en reconnaissant sa révolte, son éloignement, est assuré de recevoir l’accueil que le Père aimant a toujours voulu faire à ses enfants.
N’ayons pas peur de reconnaître notre péché. Si nous le confessons, Jésus nous en libère. C’est avec cette certitude que nous pourrons marcher dans la vie de lumière qu’il veut pour nous.
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